Le lait, un mauvais aliment

La quasi-totalité des maladies ou dysfonctionnements en rapport avec l’alimentation, estimables à environ la moitié des consultations courantes au minimum, sont dues à quelques facteurs reconnus et identifiés : soit des excès d’apport soit des carences d’apport.

Voyons d’abord les excès :

excès de protéines, en particulier d’origine animale dont le profil en acides aminés est très différent de celui du lait de femme. L’apport recommandé est d’environ 12% de l’apport calorique alors qu’il est souvent de 15 à 20% voir davantage. Notons que dans le lait de femme il est nettement inférieur à 10%. Approximativement on peut retenir un apport d’un gramme par kilo et par jour pour être en bonne santé. L’Organisation Mondiale de la Santé préconise 0,50 g/kg/jour, ce qui est beaucoup plus proche des taux apportés par le lait maternel, rappelons le, très sobre pour la consommation protéique bien qu’il soit prévu pour la période de la vie à croissance maximale encore bien plus que l’adolescence !!

-excès de sucre à index glycémique élevé (plus de 60-65) c’est à dire tous les sucres et sucreries identifiables au goût et les céréales raffinées dans leur ensemble, de la baguette au riz blanc en passant par les « céréales » prévues par l’agro-alimentaire pour nos chers petits.

excès de mauvaises graisses en particulier les graisses animales (hormis les bons œufs et les produits sauvages de la mer) pourvoyeuses d’acides gras saturés et parfois « trans » (encore plus délétère).

présence (ce qui en soit est un excès)de substances étrangères à l’organisme, dites xénobiotiques, qui perturbent les métabolismes de façon plus ou moins importantes selon les cas. Il s’agit surtout de molécules liées à l’élevage ou la culture (herbicides, engrais, hormones, antibiotiques.), la transformation (cuisson, procédé U.H.T…) et la conservation (sel, conservateur…)

excès de certains minéraux dont le sel tout particulièrement.

Voyons maintenant les principales carences :

manque de sucres ou glucides à bon index glycémique, dont l’assimilation plus lente et régulière ne perturbe pas le système de régulation (insuline en particulier) dont « l’affolement » est la principale source de la fameuse « épidémie » de surpoids et de diabète.

manque d’acides gras poly insaturés dans leur forme « cis », en particulier de la série oméga trois et six que l’on trouve surtout dans les graines et fruits oléagineux non grillés ou les huiles de première pression à froid qui en proviennent ( lin, colza, noix, soja en particulier) et les animaux sauvages (des escargots du régime crétois au maquereau cuit avec douceur)

manque de certains minéraux et vitamines liés à la pauvreté grandissante des sols épuisés par une culture intensive et tous les procédés que cela sous-entend, en particulier pauvreté en oligo éléments. Notons que pour le fer, le magnésium et le calcium il s’agit moins de carences d’apport que de défauts d’assimilation ( trop de sucre et d’acidité pour le calcium, trop de calcium pour le fer) ou de dépenses excessives (règles pour le fer, stress pour le magnésium)

manque de substances qui favorisent les métabolismes et le fonctionnement intestinal (écosystème microbien fondamental). Ces substances nombreuses et variées (poly phénol du raisin, tanins divers, flavonoides…on en connaît déjà plusieurs milliers ) sont essentiellement d’origine végétale et ont une grande valeur protectrice pour notre organisme.

Cette énumération, bien que très simplifiée (pour plus de détails reportez-vous à la bibliographie ) suffit à comprendre pourquoi le lait est un mauvais aliment pour l’homme quel que soit son âge ; Il ne peut être considéré comme un aliment utile que s’il est consommé en petite quantité (disons un produit par jour toutes formes comprises) et qu’il est d’origine biologique et n’a pas subit de transformation sauvage type U.H..T. alors qu’habituellement il est plutôt d’usage d’en consommer trois ou quatre voire davantage et de mauvaise qualité.

il est riche en protéines animales, environ 30 grammes par litre. Non seulement elles participent à l’overdose protéique, surtout chez l’enfant, mais ces protéines sont allergisantes et agressives pour les parois artérielles.

ses graisses sont essentiellement saturées et c’est un des rares aliments à apporter des acides gras « trans », le lait de vache est un aliment « salement » gras.

Le lactose est un bon sucre mais à partir de 2-3 ans on le digère de moins en moins bien d’où de nombreux problèmes digestifs, source de désagréments et d’irritation de la muqueuse digestive. Par ailleurs beaucoup de laitages entraîne l’ajout de mauvais sucre (sucre blanc en particulier).

L’équilibre minéral du lait est adapté à la croissance du veau et non de l’humain, il est trop chargé notamment en calcium (4 fois plus que le lait maternel). De même pour l’équilibre vitaminique, il pêche cette fois par défaut, y compris en vitamine A et D.

Le lait est une soupe hormonale et un concentré de produits « xéno biotiques » utilisés en agriculture. Ces produits sont particulièrement régulateurs aussi bien pour notre équilibre hormonal qu’immunitaire.

Les quelques substances « pro biotiques » que la vache transmet à son veau sont totalement inadaptées car conçues pour un système digestif de ruminant très éloigné du notre.

Après tout cela, mangez en par gourmandise si vous voulez mais sûrement pas pour entretenir votre santé !

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