Confirmation

(Religion). Ce sacrement n’est pas nécessaire comme le baptême, il est seulement obligatoire ; il y aurait faute grave à négliger de le recevoir. Pour y être admis il faut avoir l’âge de raison, être instruit des principales vérités de la foi, et avoir reçu l’absolution de ses fautes. L’époque de la confirmation coïncide ordinairement avec celle de la première communion, en sorte que la même préparation dispose aux deux sacrements. — C’est l’évêque qui administre la confirmation ; chaque curé est chargé de lui présenter les fidèles de sa paroisse, qui désirent la recevoir ; si la cérémonie se fait le matin, il est convenable d’y aller à jeun : toutefois cette condition n’est pas obligatoire. Les enfants doivent être habillés comme pour la première communion ; leurs cheveux doivent être relevés de manière à laisser le front découvert pour l’onction sainte ; ils doivent éviter d’y porter la main, jusqu’à ce que cette onction ait été essuyée par un des prêtres qui assistent l’évêque. Chaque confirmé porte sur le bras gauche un petit linge de fil destiné à cet usage ; il doit aussi porter également au bras gauche, fixé par une épingle, un carré de papier sur lequel se trouve, lisiblement écrit, le nom de baptême, ou le nom nouveau qu’il désire prendre à l’occasion de la confirmation. Il est nécessaire d’assister à la cérémonie tout entière ; on ne peut s’absenter sans y être autorisé, surtout à certains moments plus importants, auxquels il faut être présent pour recevoir véritablement la confirmation. Après la cérémonie, l’évêque impose la récitation de certaines prières qu’on ne peut omettre ni ajourner, ces prières sont ordinairement le Credo, le Pater noster et l’Ave Maria : il est convenable de réciter ces prières avant de sortir de l’église.

Comme le caractère imprimé dans l’âme du chrétien par le sacrement de la confirmation est ineffaçable, il s’ensuit qu’on ne peut le recevoir qu’une fois. Si l’on croit l’avoir reçu dans de mauvaises dispositions, on ne doit pas pour cela se le faire administrer une seconde fois ; il faut, par un sincère repentir, tâcher de se mettre en état de grâce, et alors l’effet du sacrement, qui était demeuré comme suspendu, est produit dans l’âme.

Confirmation (Droit). Voy. Actes confirmatifs et Ratification tacite.

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