Ciguë

(Hygiène, Médecine). Les diverses plantes désignées sous ce nom, telles que la Grande ciguë, la Petite ciguë et la Ciguë vireuse, sont des poisons dangereux. La petite ciguë peut être facilement confondue avec le persil et occasionner de fatales méprises ; il est donc utile de connaître les caractères qui servent à faire distinguer ces deux plantes l’une de l’autre. L’odeur de la ciguë est nauséabonde et repoussante, celle du persil est franche et agréable. Dans la ciguë les feuilles ont trois folioles très aiguës et sont d’un vert foncé, tandis que dans le persil, les feuilles n’ont que deux folioles larges et presque arrondies et sont d’un vert ordinaire : les fleurs du persil sont jaunâtres, celles de la ciguë sont blanches. — Dans tous les cas d’empoisonnement par la ciguë, il faut se hâter de provoquer des vomissements soit par l’eau tiède, soit par le chatouillement de la gorge, soit enfin, si ces moyens ne réussissent pas, par l’emploi d’un vomitif, tel que l’émétique en petite dose. Après les vomissements, on fait boire à la personne empoisonnée de l’eau acidulée avec du vinaigre ou du jus de citron.

La Ciguë aquatique est surtout dangereuse pour les bestiaux. Sa tige, haute souvent de 1 mèt., est creuse et cylindrique ; ses fleurs sont petites et étalées en rose : ses propriétés vénéneuses paraissent résider surtout dans sa racine, allongée et blanche et qu’on pourrait facilement confondre avec le panais. On prétend que l’eau même des étangs où croit la ciguë aquatique est malfaisante pour les bestiaux.

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