Aviron

(Navig. fluviale). L’aviron est fait ordinairement en bois de hêtre ou de frêne : il doit être long de trois fois la longueur de l’embarcation. L’extrémité placée dans la main du rameur est façonnée en poignée arrondie ; l’autre bout qui trempe dans l’eau a la forme d’une pelle longue et plate, mais plus épaisse au milieu que sur les bords. La plupart des canots ont des avirons montés à couples (deux pour chaque banc). Pour les petits canots, les avirons sont à pointe et dans ce cas on n’a qu’un aviron pour chaque banc : les hommes qui nagent à tribord se tiennent à bâbord et réciproquement. L’aviron s’appuie sur le bord de l’embarcation à un tiers de la longueur totale à partir de la poignée. Il s’emboîte sur le plat bord dans une échancrure ou toletière, où il est tenu par un anneau à un tolet. Dans les canots de luxe, les avirons se placent dans des systèmes, espèces de fourches en cuivre, terminées par un tourillon entrant dans une douille en fer, placée à demeure dans l’épaisseur du plat bord. — Quand on accoste, si les avirons tiennent à un tolet ou à un système, on les laisse aller le long du bord ; quand on désarme, on les place sur les bancs en abord, les pelles sur l’arrière. S’ils sont placés à toletière, on les rentre en les mâtant d’abord, et en allongeant ensuite les pelles sur l’avant. Voy. Pagaie, Godille et Manœuvre.

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