Arrachage

(Agriculture). Les racines et les tubercules alimentaires pour l’homme et pour les bestiaux se récoltent par arrachage. Les pommes de terre, carottes, panais, turneps, raves, rutabagas, topinambours, et la chicorée à café, sont le plus souvent arrachés à la charrue. On emploie à cet effet une forte charrue qui prend la terre en dessous des racines et des tubercules, et les ramène à la surface. Cette méthode est économique et expéditive ; mais, quelque soin qu’on apporte dans l’arrachage, une partie de la récolte est inévitablement oubliée et devient un embarras pour la récolte suivante. Dans le Nord, jamais une culture de lin ne succède à une culture de pommes de terre, par la seule raison que les moindres fragments de tubercules laissés dans le sol contrarieraient la végétation du lin. Dans la petite culture, l’arrachage se fait toujours à la bêche ou bien à la houe. Le meilleur instrument pour l’arrachage des pommes de terre, est une greffoir à trois larges dents plates dont les angles sont émoussés. — On arrache encore parmi les plantes textiles, le lin et le chanvre ; parmi les plantes oléifères, la caméline ; parmi les plantes tinctoriales, la gaude, etc.

L’arrachage des souches, dans les bois qu’on se propose de convertir en terres arables et prairies, se fait à temps perdu, par des ouvriers auxquels les souches sont abandonnées à titre de salaire. Voy. Défrichement.

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