Cercles, Cerceaux

(Écon. forestière). On choisit ordinairement pour cet usage des brins de châtaignier de chêne, de coudrier, de saule marsault. Ce dernier est le meilleur à employer pour les tonneaux qui doivent séjourner dans les caves humides. Viennent ensuite le hêtre, le charme et le bouleau. Le merisier, le frêne et l’aune sont employés à faire des cercles pour les cuves, mais ils ne conviennent pas pour les tonneaux. C’est dans les taillis qui ont au moins 12 ans qu’on prend les brins de chêne ou de châtaignier propres à faire des cercles de tonneau. Néanmoins, il y a dans la Loire-Inférieure et le Morbihan des taillis considérables aménagés de 7 à 9 ans, pour l’usage de la tonnellerie. Pour les autres essences, on prend les cercles dans les taillis de 6 à 7 ans. — On emploie pour les futailles de 100 à 300 litres , des perches de 3 à 5 mètres , ayant 0m,02 de circonférence vers le petit bout. Celles de 8 à 15 mèt. servent au cerclage des cuves et des cuviers. — Le cerclier trouve deux cerceaux dans les plus petites perches refendues en deux. Les plus fortes sont refendues en 4, 5, jusqu’à 6 brins, et fournissent autant de cercles. Lorsque les perches sont refendues, l’ouvrier enlève avec une plane tout le bois qui ne doit pas en faire partie ; ensuite, il fait entrer à coups de maillet chaque brin replié en cerceau, dans le parquet formé de piquets de 0m,20 à 0m,30, plantés circulairement autour d’une plate-forme en bois et fortement arrêtés par un cercle extérieur. Dans un parquet de 0m,85 de diamètre, on met 4 cercles l’un dans l’autre, ce qui fait une rangée. Six rangées posées l’une sur l’autre font une rouelle ou môle, composée par conséquent de 24 cercles. Cette môle est liée par 4 harts, et livrée ainsi au commerce de la tonnellerie. Dans un parquet de 3m,20 de diamètre, la rouelle n’est que de 12 cercles ; les grands cercles à cuves se vendent par sixains.

Cercles ou Clubs (Législation)

Ces sortes de réunions ne peuvent se former qu’avec la permission de l’autorité, qui a le droit de leur imposer les conditions qu’elle juge nécessaires. L’autorisation doit être donnée par le gouvernement, c.-à-d. par les préfets. Les cercles autorisés, n’étant composés que des sociétaires souscripteurs, ne peuvent être considérés comme des lieux publics ; les règlements concernant les heures de fermeture des cafés et autres lieux publics ne les concernent donc pas ; mais l’acte d’autorisation peut les astreindre à ne rester ouverts qu’à certaines heures. Voy. Associations.

Laisser un commentaire