Clématite

(Horticult.). Deux variétés de clématite, l’une à fleurs solitaires d’un violet foncé, presque noir, l’autre à fleurs blanches odorantes en grappes touffues, sont celles qu’on cultive le plus ordinairement dans les jardins : elles s’accommodent de tous les terrains. On les associe, dans la décoration des treillages et des berceaux, à la bignone ou jasmin de Virginie, au jasmin blanc, aux rosiers grimpants et aux chèvrefeuilles. Bien que les clématites ne vivent pas en parasites, comme le lierre, sur les arbres le long desquels on les laisse monter en liberté, elles peuvent cependant leur causer un dommage sensible en comprimant leurs jeunes rameaux ; il ne faut donc pas permettre aux clématites de s’emparer des arbres à végétation plus ou moins délicate ; on ne doit leur abandonner que les arbres qui, comme les sureaux et quelques autres, ont une végétation assez énergique pour n’avoir point à en souffrir. À l’entrée des grands bosquets, on plante souvent au pied des arbres à haute tige la Clématite des haies, dite aussi Aubevigne ou Herbe aux gueux, non pour ses fleurs verdâtres, insignifiantes et inodores, mais pour les aigrettes argentées qui surmontent les semences, et qui se maintiennent jusqu’à la chute des feuilles. — Les racines de la clématite odorante, demi-tuberculeuses, servent à multiplier cet arbuste ; toutes les espèces se multiplient aisément par la séparation de leurs drageons. Lorsqu’une tige vient à périr en hiver, il repousse du collet une multitude de drageons.

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