Genièvre

(Médecine domest.). Les baies de genièvre s’emploient avec avantage, soit en infusion, comme tisane, dans les faiblesses d’estomac, dans la gravelle, dans les hydropisies, soit en fumigations, pour calmer les douleurs rhumatismales et celles de la goutte. Dans le premier cas, on prépare la tisane en faisant infuser de 20 à 30 gr. de baies dans un litre d’eau bouillante, ou bien, si l’on préfère en boisson froide, en faisant macérer la même quantité de baies dans une carafe remplie d’eau fraîche. Pour les fumigations, on projette sur des charbons ardents des baies de genièvre fraîches ou sèches ; il se produit une épaisse vapeur à laquelle on expose des morceaux de flanelle qui s’en imprègnent et qui servent à pratiquer de douces fomentations sur les régions douloureuses du corps.

Genièvre (Écon. domestiq.). Outre l’Eau-de-vie de genièvre ou Genièvre proprement dit (Voy. Genévrier), on prépare, dans les ménages, une liqueur de genièvre avec du sucre, de l’eau-de-vie de bonne qualité et des baies de genièvre bien mûres. Pour 4 litres d’eau-de-vie on emploie 4 kilogr. de sucre et à peu près 300 gr. de baies de genièvre. On commence par faire fondre le sucre dans une quantité d’eau suffisante pour le dissoudre de manière à en obtenir un sirop qu’on fait bouillir et qu’on écume : on concasse légèrement les baies de genièvre et on les met, ainsi que le sirop de sucre et l’eau-de-vie, dans une cruche de grès qui sera ensuite bien bouchée. On laisse macérer le tout pendant 15 jours, en ayant soin, après les 3 ou 4 premiers jours, d’agiter assez souvent la cruche. Au bout des 15 jours, on passe la liqueur à la chausse et on la met en bouteilles. Plus on la laisse vieillir, meilleure elle est.

Vin de Genièvre ou Genevrette. Voy. Genévrier.

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