Foie

(Médecine, Hygiène). Malgré l’état avancé des sciences médicales, les diverses maladies qui ont leur siège dans le foie sont imparfaitement connues ; les deux plus communes sont l’hépatite, le plus souvent chronique, vulgairement nommée maladie du foie ou maladie noire, parce qu’elle engendre naturellement la mélancolie, et l’ictère ou jaunisse, dont les symptômes extérieurs ne peuvent échapper à personne. Quand ces maladies sont déclarées, il n’y a que les soins du médecin qui puissent les guérir ; mais, à leur début, ou quand on reconnaît seulement des prédispositions à ces affections toujours longues et dangereuses, on peut en éloigner les symptômes par divers remèdes familiers dont le plus efficace est le suc des plantes amères de la famille des chicoracées. Ceux dont le tempérament bilieux indique une tendance à contracter des maladies du foie, peuvent donc, en toute assurance, prendre en avril et en mai, pendant 12 ou 15 jours, chaque matin, à jeun, un verre de suc de chicorée sauvage, médicament qui, dans le cas où il ne produirait pas l’effet désiré, ne peut faire aucun mal.

Foie pourri ou douvé (Art vétér.). Voy. Pourriture des moutons.

Foie (Cuisine). Voy. Bœuf, Cochon, Veau.

Foies de volaille. On les emploie principalement comme garniture surtout pour les pâtés chauds. On les laisse entiers, après avoir seulement enlevé la partie amère, et on les fait blanchir quelques instants dans l’eau presque bouillante. Ensuite on les met dans une casserole avec un peu de jus ou de bouillon, un demi-verre de vin blanc, un bouquet garni, du poivre, du sel ; on les laisse bouillir un quart d’heure et on les dégraisse avec soin.

Foies gras. Voy. Oie.

Pâtés et terrines de foies gras. Voy. Pâtés et Terrines.

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