Contusions

(Médecine). Les blessures qui ne sont pas accompagnées de déchirement de la peau et des tissus, et qui portent seulement le nom de contusions, peuvent avoir des suites assez graves ; le sang extravasé sous la peau, est quelquefois en quantité telle qu’il ne peut être réabsorbé, ce qui donne lieu à un abcès (Voy. Abcès). Le plus souvent, il ne résulte des contusions que de simples taches qui passent du rouge au brun verdâtre, puis au jaune, pour disparaître tout à fait ; c’est ce qu’on nomme des ecchymoses. Lorsque les contusions sont très légères, on peut sans inconvénient abandonner à la nature le soin de les guérir, et se borner à appliquer des compresses d’eau très froide que l’on renouvelle fréquemment pendant l’espace d’une heure environ. Quand elles sont accompagnées de meurtrissures et de gonflement, elles réclament, après l’emploi des compresses réfrigérantes, l’application de quelques résolutifs dont les plus faciles à se procurer sont l’eau blanche (extrait de Saturne), l’eau-de-vie camphrée, le baume du Commandeur étendu d’eau. À défaut de ces divers médicaments, on peut employer un mélange d’eau-de-vie et de savon de toilette. À cet effet, on racle à l’aide d’un couteau un morceau de savon avec assez de légèreté pour n’en détacher que des bandes très minces qu’on incorpore dans quelques cuillerées d’eau-de-vie et on en forme une pâte molle qu’on applique sur la contusion. Les moyens indiqués ci-dessus ne doivent être employés que quand la contusion est de nature à se résoudre sans plaie, et qu’elle n’offre aucune apparence qui puisse faire craindre la formation d’un abcès. Voy. Plaies.

Contusions (Art vétérinaire)

Chez les animaux, les contusions produites par une chute, un coup de bâton, de pierre, de cornes, etc., sont plus ou moins dangereuses suivant les endroits affectés. En général, lorsqu’il y a inflammation, il faut appliquer sur la partie malade des compresses qu’on imbibe à plusieurs reprises d’eau froide saturée de sel ou bien d’extrait de Saturne (eau blanche). On peut aussi prendre un morceau de pain tendre que l’on trempe dans de l’eau très froide, comme l’eau de puits, et le tenir appliqué sur la partie malade en ayant soin de l’humecter fréquemment. Si l’inflammation est considérable, on la traite comme les tumeurs phlegmoneuses, et s’il y a suppuration, comme les abcès. Voy. Tumeurs et Abcès.

Contusions (Arboric)

Maladies des V. Arbres

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