Congrès

Congrès international de bienfaisance

Cette association internationale de bienfaisance remonte à l’année 1855. Elle a pris naissance dans une société d’économie charitable, tenue cette année-là à Paris sous la présidence de M. le vicomte de Melun. Il fut arrêté que des réunions périodiques, dans lesquelles on s’occuperait de l’amélioration physique, intellectuelle et morale des classes nécessiteuses, auraient lieu alternativement dans les différents pays d’Europe, et on fixa la première, pour l’année 1856, à Bruxelles. La 2e réunion a eu lieu à Francfort-sur-le-Mein, en 1857. — Pour tous les renseignements, communications, etc., on peut s’adresser (en français, en allemand ou en anglais) au secrétaire du comité d’organisation.

À chaque réunion, le congrès décerne des prix aux meilleurs mémoires qui lui sont remis sur les questions proposées dans la réunion précédente.

Congrès scientifiques

Ils n’ont jamais eu un caractère de périodicité régulière ; ce sont des réunions libres dont le lieu et l’époque sont indéterminés. Quand un congrès se sépare, son bureau fixe habituellement le lieu et la date de sa prochaine réunion. En général, bien que les congrès scientifiques fassent appel aux notabilités de la science de tous les pays, la grande majorité de leurs membres appartient toujours au pays où ils s’assemblent. Ceux d’Italie n’admettent que des nationaux. Les congrès scientifiques aussitôt après leur installation, se divisent en sections dont chacune correspond à une division de la science ; chaque section choisit dans son sein les membres de son bureau, président, vice-présidents et secrétaires ; elle se subdivise en commissions chargées d’examiner les mémoires qui peuvent leur être soumis, d’élaborer les questions à élucider, et d’imprimer une marche régulière aux opérations du congrès. On ne peut pas citer de très grands résultats obtenus par les congrès scientifiques ; mais ils sont l’occasion d’une agitation salutaire en faveur de la science, ils appellent l’attention publique sur les services rendus par la science à la société, ils éveillent assez souvent des vocations scientifiques qui, sans eux, se seraient ignorées elles-mêmes. Leur principale utilité, c’est de mettre en rapports bienveillants des hommes dévoués aux mêmes études et aux mêmes travaux. Les autorités locales des villes où les congrès scientifiques se rassemblent, ne manquent jamais de leur accorder une large hospitalité et de leur donner des fêtes qui font sur l’opinion publique l’impression la plus salutaire en faveur des savants et de la science.

Laisser un commentaire