Cognassier

(Horticulture). Il ne réussit que dans les terrains à la fois légers et frais ; il languit dans les sols brûlants où l’élément calcaire domine, ainsi que dans les terres fortes trop argileuses. Comme arbre d’utilité, il est cultivé pour ses fruits (Voy. Coings), et sert de sujet pour recevoir la greffe du poirier. Comme arbre d’ornement, on le plante souvent isolé au bord des pièces d’eau où ses larges fleurs produisent un très bel effet à la fin d’avril et au commencement de mai. Sous le climat de Paris, les coings ne mûrissent pas complètement sur l’arbre ; ils jaunissent et achèvent de mûrir après qu’ils ont été cueillis. — On cultive à la fois pour leurs fruits et pour leurs fleurs le Cognassier commun, le Cognassier de Portugal, et le Cognassier de la Chine à fleurs roses odorantes. Les fruits de ce dernier ne sont recherchés que pour leur parfum très pénétrant ; ils mûrissent imparfaitement en Europe, et ne sont pas mangeables, de quelque manière qu’on essaye de les apprêter. Dans les pépinières et les jardins fruitiers, on préfère aux autres espèces le Cognassier de Portugal, à cause de ses gros fruits, très propres à la préparation du sirop, de la gelée et de la conserve de coings (Voy. ci-après). C’est aussi cette espèce qui fournit les arbres-mères, recépés sur la souche pour leur faire émettre une multitude de rejetons enracinés qui sont détachés, cultivés isolement, et utilisés comme sujets pour recevoir la greffe du poirier. On cultive exclusivement comme arbuste d’ornement le Cognassier du Japon, dont on a deux variétés, l’une à fleurs d’un rouge foncé, l’autre à fleurs d’un rose carné ; l’une et l’autre variété forment des buissons, dont la floraison abondante semble d’autant plus agréable qu’elle se montre la première de toutes au printemps. Le cognassier du Japon est aussi très propre à la plantation des haies de clôture intérieure dans les grands jardins. Voy. Clôtures.

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