Chorée

(Médecine, Hygiène). La Chorée ou Danse de Saint-Guy n’est malheureusement pas rare chez les enfants d’un tempérament débile quand leur système nerveux est très surexcité. Parmi les causes qui déterminent cette cruelle affection, il en est qu’on ne peut ni prévoir ni prévenir ; d’autres ne peuvent être prévues et combattues avec chance de succès que par le médecin ; d’autres enfin peuvent et doivent être évitées avec un soin scrupuleux. La chorée peut être produite par la suppression subite et inconsidérée d’un ulcère ; il y a de fréquents exemples d’invasion de cette maladie après la guérison d’un ulcère, par l’emploi de ce qu’on nomme des remèdes de bonne femme. Plus souvent encore, elle se déclare après une frayeur subite ou bien chez les enfants faibles de caractère comme de corps, vivant sous l’empire d’une terreur habituelle causée par un excès de sévérité de la part de ceux qui les gouvernent ; enfin les coups, spécialement les coups sur la tête, peuvent également faire déclarer la chorée. Le traitement qui n’amène pas toujours la guérison, doit être laissé exclusivement au médecin ; le succès en est facilité par des aliments réparateurs de digestion facile. Quand le malade entre en convalescence, les exercices gymnastiques modérés, spécialement le saut à la corde, pendant quelques minutes à chaque fois, contribuent à compléter la guérison ; elle peut être retardée au contraire, en dépit d’un traitement très rationnel, si le malade ne voit autour de lui que des gens tristes, moroses, qui le rebutent au lieu de l’encourager et de le consoler par des soins affectueux.

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