Chapeaux

(Économie domestique). — 1° Chapeaux d’homme. La bonne qualité d’un chapeau d’homme, qu’il soit en feutre, ou en soir, est assez difficile à apprécier pour l’acheteur. Néanmoins on choisira de préférence un chapeau léger et moelleux, qui ne casse point sous la pression de la main, et dont le poil est doux, fourni, brillant et d’un beau noir. — Pour lui conserver le plus longtemps possible tout son lustre, on le brossera fréquemment avec une brosse bien douce et dans le sens du poil ; on aura soin, quand on le quittera de ne point le poser à plat sur la forme mais sur le côté, ou plutôt de l’accrocher, s’il est possible, à une patère. S’il a reçu une averse, il faut le secouer, l’essuyer avec beaucoup de soin en se servant pour cela d’un mouchoir ou d’un linge fin, et le faire sécher en le maintenant à distance devant un feu doux. Quand il est sec, on passe dessus, à deux ou trois reprises, un fer à repasser chauffé modérément et on le brosse tout autour avec une brosse douce.

2° Chapeaux de femme. Une femme qui n’a pas une grande habitude de ce genre de travail, réussit difficilement à confectionner un chapeau d’étoffe, bien qu’on trouve à acheter des formes toutes préparées : le chapeau n’aura jamais la tournure et la grâce que savent lui donner les ouvrières de profession. Quant aux chapeaux de paille qu’il s’agit simplement d’orner, c’est un ouvrage qu’une femme douée d’un peu de goût peut facilement exécuter. On commence par coudre au bord et alentour du chapeau un fil de laiton recouvert de soie, lequel étant cousu sert à donner au chapeau une forme convenable. Puis on le double en crêpe ou en soie légère : à cet effet il faut épingler la doublure, y former les plis nécessaires, la coudre à très petits points par-dessus, à plus grands points par-dessous, en retranchant à mesure les parties qui dépassent les bords du chapeau, et enfin cacher le bord de la doublure au moyen d’une petite dentelle ou plus simplement d’une petite paille destinée à cet usage. La coiffe du chapeau consiste en un carré long de soie légère ou de crêpe qui entoure la calotte ; on doit ourler cette étoffe dans le sens opposé à celui par lequel elle s’adapte au chapeau, après en avoir réuni les deux bouts par des points de couture. On fait le bavolet soit en ruban pareil à celui qui doit orner le chapeau, soit en soie mélangée de tulle, de velours et de dentelle. Quant au chapeau lui-même, il sera orné soit simplement de rubans ou de velours, soit plus richement, de fleurs ou de plumes. Les brides s’attachent au moyen d’épingles. Les tours de tête s’achètent habituellement tout faits ; seulement il faut les choisir parfaitement assortis aux chapeaux.

Laisser un commentaire