Change

(Chasse). Quand un Cerf a donné le change aux chiens, le premier devoir du veneur est d’examiner les empreintes laissées par le pied des animaux, pour reconnaître quel est celui qu’on avait d’abord attaqué ; mais si la terre est dure et qu’il ne puisse en revoir par le pied, il devra s’en rapporter à ses chiens de créance, et aussitôt qu’il aura reconnu le cerf de change, il gagnera rapidement la tête de la chasse, rompra les chiens et les forcera à coups de fouet à retourner en arrière et à reprendre la bonne voie. presque tous les animaux que l’on chasse, le Daim, le Chevreuil, le Lièvre, s’efforcent de donner le change. Il faut donc en toute circonstance avoir soin de s’en garantir, car il est probable que si la meute, déjà fatiguée, se met à la poursuite d’un animal frais et vigoureux, elle ne parviendra jamais à le prendre. On ne doit point donner de relais pendant le change. Voy. Relais.

Change (Finances)

Voy. Matières d’or et d’argent, Banquier, Changeur, Courtier.

Agent de change. Voy. Agent.

Cours du change. Voy. Cours.

Lettre de change (Voy. Lettre). — Les diverses opérations de change entraînent après elles des frais et des intérêts, tels que la commission, le courtage, le timbre et les ports de lettres. — La commission, que tout banquier prélève sur les sommes qu’il se charge de recevoir ou de fournir pour le compte d’un autre est ordinairement de 1/2 pour cent. Le courtage, payé aux courtiers et agents de change pour le placement des lettres de change, est fixé à 1/8 p. 100, et quelquefois à 1/10 p. 100 ou 1 p. 1 000. Le timbre est de 10 c. par 100 fr. jusqu’à 500, de 1 fr. jusqu’à 1 000, de 2 fr. jusqu’à 2 000 et ainsi de suite. Le timbre est dû par la personne qui est obligée d’apposer sa signature au bas de la lettre de change, si l’effet n’est pas déjà timbré. Les ports de lettres sont à la charge de celui pour le compte duquel se fait l’opération. Quant aux intérêts, ils varient suivant la quantité des fonds déboursés ou reçus, le temps de leur circulation, le taux des places, etc.