Chandelles

(Écon. domest.). La chandelle, pour qu’elle soit bonne, doit être bien moulée blanche et ferme. Il y a des chandelles de différentes grosseurs, qu’on appelle dans le commerce chandelles des 5, des 6 ou des 8, parce qu’il en faut 5, 6 ou 8 pour former en poids une livre ou demi-kilogr. Elles donnent de la lumière en proportion de la grosseur de la mèche, et par conséquent le prix de l’éclairage est d’autant moindre que la chandelle est plus petite ; mais l’économie qu’on peut trouver à n’employer que les chandelles les plus petites n’est pas en rapport avec la différence de lumière obtenue. La chandelle des 6 est la plus avantageuse. Il y a économie à l’acheter en paquets. Le paquet, composé de 2 kilogr. 1/2, coûte de 3 fr. à 3 fr. 75 c. Le mois de mars est la meilleure époque pour faire la provision de chandelles nécessaire à la consommation de l’année dans un ménage. Il ne faut entamer cette provision que vers la fin de l’été : elle blanchit ainsi et se sèche pendant plusieurs mois, surtout si elle est mise dans une boîte bien close fermant au moyen d’un couvercle à coulisse et conservée en été à la cave ou dans un lieu frais, en hiver à l’abri de l’humidité. — Il y a aussi dans le commerce des chandelles dites économiques : elles sont de meilleure qualité et d’un meilleur usage que les chandelles ordinaires, mais aussi d’un prix plus élevé : elles sont généralement vendues dans le prix de 4 fr. 50 à 5 fr. le paquet.

Quelle que soit l’espèce de chandelles qu’on emploie, il y a économie à les remplacer momentanément par un autre mode d’éclairage pendant les chaleurs, époque où elles coulent et fondent trop facilement et en pure perte. Dans la plupart des maisons, ce n’est guère que dans la cuisine qu’on fait usage des chandelles. Du reste, les inconvénients de ce mode d’éclairage sont bien connus. Le suif, dont les chandelles sont formées, répand une odeur désagréable, en dégageant beaucoup de fumée et des gaz carbonés ; en outre la lumière qu’elles donnent est rougeâtre, vacillante et fatigue la vue ; la mèche s’allonge très promptement, obscurcit la flamme, et il faut la moucher très fréquemment. Voy. Éclairage.

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