Capillaire

(Médecine, Horticulture). Cette jolie petite plante sauvage, dont le nom véritable est Adiante, et que tout le monde connaît sous les noms vulgaires de Capillaire et de Cheveu de Vénus, ne mérite pas l’abandon dans lequel elle est tombée après avoir passé pendant longtemps pour un spécifique efficace contre la phtisie pulmonaire et plusieurs autres maladies graves. Le mucilage et le principe aromatique très doux quoique peu prononcé que renferme le Capillaire, ont des propriétés très réelles pour combattre les maux de gorge et les rhumes opiniâtres. La meilleure manière de l’utiliser, c’est d’en composer un sirop dont voici la recette : on prépare d’abord une infusion de 60 gr. de capillaire dans 3 litres d’eau. Cette infusion doit être faite dans un vase clos ; on verse l’eau bouillante sur la plante ; on ferme le vase et on ne tire l’infusion à clair que quand elle est complètement refroidie. Elle sert à faire un premier sirop en y faisant fondre sur un feu doux 3 kilogr. de sucre blanc. Quand le sucre est fondu, on verse le sirop bouillant sur une étamine sur laquelle on a placé 60 gr. de capillaire, et 25 gr. de thé. On ajoute à ce sirop, pour la dose indiquée, 100 gr. d’eau de fleurs d’oranger. Ce sirop se conserve au frais dans des bouteilles exactement bouchées. — Les propriétés du sirop de capillaire dépendent du soin apporté à sa préparation. Bien que le Capillaire se rencontre partout en France, dans les fentes de rochers et dans les crevasses des vieux murs, on doit employer de préférence celui qui vient du midi, et qui se vend sous le nom de Capillaire de Montpellier.

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