Atteintes

(Art vétér.). Ce sont des meurtrissures que le cheval se fait au-dedans du boulet avec ses fers, ou qui lui sont faites par un autre cheval qui le suit. L’atteinte est simple quand le sang sort d’un trou et que la pièce n’a pas été emportée. Elle est sourde quand on ne voit aucune meurtrissure ; le cheval boite, et la partie qui en est le siège est plus chaude que le reste du pied. Lorsque le trou se bouche, et que la matière passe sous la corne, l’atteinte devient encornée, et alors elle est très dangereuse. Voy. Javart.

Aussitôt qu’on aperçoit une atteinte, il faut couper la pièce détachée, et panser la plaie avec du vin chaud et du sel ; puis y appliquer des cataplasmes émollients que l’on arrose souvent avec l’eau chaude qui aura servi à les préparer. S’il y a trou on le remplit de térébenthine, ou bien encore avec de la poudre à canon délayée avec de la salive et on y met le feu. On peut se dispenser de recourir au vétérinaire pour une atteinte simple ; mais dès qu’elle est un peu grave, il faut se hâter de l’appeler et ne point s’exposer à perdre un animal précieux par un traitement appliqué mal à propos.

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