Assaut

Voy. Escrime.

Assaut (Jeu de l’)

Ce jeu a quelque analogie avec le jeu de dames. Il se compose d’une feuille de carton ou de papier et de 26 pions semblables à ceux dont on se sert au jeu de dames, mais de dimensions plus petites. Sur la feuille sont tracés 5 carrés disposés de manière à former une croix à quatre bras égaux. Chacun de ces carrés est coupé dans toute son étendue par deux lignes droites et par deux lignes obliques, les unes rouges, les autres noires. Le point d’intersection des lignes au milieu du carré et les deux extrémités de chaque ligne sont marqués par de gros points. Le carré supérieur, où les points, de couleur jaune, sont numérotés de 1 à 9, est censé représenter la forteresse qui doit lutter avec deux soldats ou deux pions contre les quatre parties inférieures qu’occupent les assiégeants représentés par 24 pions. Les deux pions de la forteresse se placent à volonté sur deux des points numérotés, et les 24 pions assiégeants sur les 24 points de couleur bleue.

La marche du jeu est fort simple. Les vingt-quatre pions de l’assiégeant ne peuvent avancer qu’en suivant les lignes rouges, en direction droite ou oblique ; il ne leur est pas permis de marcher en arrière ni de suivre les lignes noires. Les deux pions assiégés ont la liberté de se mouvoir en tous sens, de marcher en avant, en arrière, en suivant toutes les lignes, rouges ou noires, droites ou obliques, enfin de se porter sur tout point nous occupé. Ils doivent prendre, comme au jeu de dames, tout pion assiégeant derrière lequel se trouve un point vide, et même plusieurs pions s’il y a lieu, soit en avant, soit en arrière. Les pions assiégeants ne peuvent prendre aucun des deux pions assiégés, mais ils peuvent les souffler, comme au jeu de dames, si le joueur qui les fait marcher a négligé de prendre là où il pouvait et devait prendre. Il importe que les deux pions assiégés, tout en cherchant à prendre les pions assiégeants, ne s’éloignent pas trop de la forteresse et y rentrent le plus promptement possible quand ils l’ont quittée. Les pions assiégeants de leur côté doivent combiner leur marche et leur attaque de manière à attirer hors de leur fort les pions assiégés pour s’emparer de la position. La partie est gagnée par l’un ou par l’autre parti, suivant que les pions assiégés sont parvenus à prendre tous les pions assiégeants, ou que ceux-ci ont réussi à souffler les pions assiégés ou à les expulser de la forteresse.

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