Ascendants

(Droit). Quoique cette dénomination comprenne toutes les personnes dont on descend, par conséquent le père et la mère, on l’applique plus particulièrement aux aïeuls des différents degrés, c.-à-d. le grand-père et la grand’mère, le bisaïeul et la bisaïeule, etc. — Le mineur auquel dans presque tous les cas, l’assistance de son ascendant est inutile, s’il n’est pas son tuteur, doit demander son consentement à son mariage, à l’exclusion du tuteur qui n’est pas ascendant. Lorsque le père est absent et que la mère est morte, la surveillance de l’enfant doit être déférée aux ascendants par le conseil de famille. Les enfants doivent des aliments à leurs ascendants dans le besoin, et réciproquement, ils peuvent leur en demander. La représentation n’a pas lieu en faveur des ascendants. — Quand on veut dans un contrat, dans une donation ou dans un testament, faire une disposition concernant les ascendants, il faut avoir soin de bien indiquer si on entend par ce nom les père et mère, ou seulement les aïeuls, ou bien les uns et les autres. — Quand il est question des ascendants d’un enfant naturel, il ne s’agit que de ses père et mère ; sa famille ne s’étend pas au delà ; de même, dans la famille d’adoption, l’adoptant et son époux sont les seuls ascendants de l’adopté. Voy. Adoption, Portion disponible, Succession.

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